Visiter un atelier artisanal, c’est une aventure expérientielle à haut potentiel émotionnel. En d’autres termes, cela procure un effet Waouh. Plus qu’un apprentissage pédagogique, c’est une rencontre physique avec les artisans et la matière qu’ils subliment. Pénétrer dans l’antre de l’atelier JHP, c’est échanger avec des couteliers sympas et passionnés, explorer le savoir-savoir ancestral de la fabrication des lames et des manches de couteaux. Enfin, c’est un rendez-vous avec l’histoire. Celle de la Brière et du Morta, ce bois qu’elle a nourri et bercé pendant 5 millénaires. Les équipes de France 3 Pays de Loire vous relatent leur visite dans notre coutellerie. Si vous êtes prêt à plonger aux confins de l’âme artisanale, alors cet article est pour vous. Jugez par vous-même !
Visite d’usine : l’émission sur FR3 rencontre l’atelier JHP
Les journalistes de France 3 Pays de Loire nous rendent visite dans le cadre de l’émission télévisée Les entreprises ouvrent leurs portes. Merci à eux de commencer le reportage par une valeur fondamentale à nos yeux : produire sans expliquer serait dépourvu de sens. Avec mon équipe de coutelières et couteliers, nous mettons un point d’honneur à décrire à nos visiteurs la tonne de travail nécessaire pour fabriquer un couteau (réflexion, conception et beaucoup de savoir-faire artisanal).
Très vite, le journaliste oriente sa caméra vers les rencontres humaines. En effet, quand les visiteurs se rendent dans notre atelier, ils ne déambulent pas parmi des étals sans âme, ils cherchent une connexion émotionnelle. Curieux des secrets artisanaux, ils viennent discuter, comprendre, découvrir et s’émouvoir.
🗨 Rencontrer les gens fait une différence fondamentale. La gouaille du patron nous a conquis,
avoue un (désormais) client au terme d’une petite visite guidée.
🗨 C’est trop facile de sortir des sous, sans savoir la source. L’histoire du morta, moi je suis stupéfaite,
ajoute sa voisine.
En effet, ils viennent de prendre conscience de la valeur inestimable du « bois de morta » comme ils disent. Ils réalisent qu’un manche en bois, ça veut tout et rien dire. Avec un Couteau Morta, ils emportent 5000 ans d’histoire dans leur écrin cacheté à la cire. Chaque fois qu’ils sentiront le manche au creux de leur paume, les images de la Brière défileront devant leurs yeux. Finalement, ces clients, au-delà d’acheter des couteaux artisanaux, se forgent de beaux souvenirs.
Pour, vous aussi, réserver votre visite, rien de plus simple, poussez la porte aux horaires d’ouverture 😉.
Visiter une entreprise artisanale en Brière : un savoir-faire connecté à la nature
La découverte du savoir-faire coutelier
Toute l’année, nous accueillons des familles heureuses de rencontrer des petites entreprises de Brière. Le tourisme artisanal gagne en notoriété. Les Français sont fiers du terroir national. Tous, hexagonaux ou étrangers, aiment les valeurs fortes de notre marque et les savoir-faire traditionnels. La fabrication des couteaux Morta en est un exemple parfait (si j’ose dire 😉).
En effet, notre atelier de couteliers artisanaux combine la découverte des :
🔪 étapes de réflexion et de conception. Notre modèle de Morta Pompe arrière notamment a nécessité plusieurs versions avant de trouver la perfection ;
🔪 métiers de la forge, l’émoture et le travail du métal pour la fabrication des lames ;
🔪 gestes précis, comme la découpe que demande le bois en cours de fossilisation ;
🔪 techniques d’assemblage du manche et de la lame ;
🔪 méthodes de personnalisation (mini incrustations d’ivoire de mammouth, liseré bleu en fibre vulcanisée, gravure de pictogrammes ou de messages) ;
🔪 séries limitées numérotées ;
🔪 et surtout surtout, la formidable épopée de ce bois millénaire.
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Couteau Morta à pompe arrière
160,00 € Ce produit a plusieurs variations. Les options peuvent être choisies sur la page du produit -
Couteau Morta à pompe arrière brut de forge
265,00 € Ce produit a plusieurs variations. Les options peuvent être choisies sur la page du produit -
Couteau Morta à pompe arrière damas
445,00 € Ce produit a plusieurs variations. Les options peuvent être choisies sur la page du produit
Découvrez nos couteaux pliants
Entre pédagogie et transmission de passion
Quand nous racontons comment les chênes de marais se sont enfouis dans le sol briéron, il y a 5 000 ans, les gens tendent l’oreille.
Puis, quand ils entendent que la tourbe les a protégés et nourris, pour qu’ils se fossilisent au lieu de pourrir, les yeux s’ouvrent plus grand.
Quand ils admirent les nuances de noir et de marron provoqués par les différents sédiments comme la silice, les mains tremblent et quelques larmes montent même parfois.
Enfin, quand leurs doigts frôlent ces manches hors du temps, la connexion se crée. Ça y est, ils sont fans et n’en démordent plus. Un couteau Morta est tout sauf un simple couteau.
Rencontrer les artisans et comprendre leurs combats quotidiens
Une lutte physique
Mais tout n’est pas rose. On leur raconte aussi la guerre de l’ombre. Celle que nous menons chaque automne pour extraire les troncs de morta dans le strict respect de l’écosystème de Brière. On leur partage nos expériences de bains de boue improvisés. Les plus belles fleurs se cueillent avec amour. Pour le morta, mieux vaut s’armer de courage et de muscles, même si l’amour et une profonde humilité face à ce bois noble restent indispensables à la réussite de l’extraction.
Un combat moral
Enfin, on leur confie notre combat quotidien pour la protection de l’appellation Morta. Nous nous battons pour obtenir la reconnaissance légitime de ce terme briéron. En effet, face à la célébrité croissante de ce matériau exceptionnel, des sites internet fleurissent et vendent n’importe quel chêne des marais polonais ou lituanien comme du morta. Or, le morta est briéron, comme le Brie est normand ou le sel est guérandais. La défense de l’artisanat local passe aussi par la défense de l’indication géographique.
Le Morta prend racine au cœur de la Brière
Notre plus belle satisfaction reste de sentir que chaque visiteur qui quitte notre atelier est désormais un nouvel ambassadeur de notre juste cause. Et cela aussi, c’est inestimable.
Atelier d’artisans en Brière : lieu de rencontres
Le morta autrement qu’en manche de couteau
Face à notre coutellerie, route de Brière (quand on est briéron, c’est à fond 😅), l’atelier de bijoux artisanaux en argent et morta vous accueille avec la même passion du partage. Si vous passez vos vacances estivales autour du parc naturel régional de Brière, déambulez dans les marchés nocturnes du Pouliguen, visitez les halls d’expositions de Batz sur mer.
Notre petit doigt nous dit que vous devriez trouver quelques sculptures ou tableaux en morta. Chinez quelques adresses intimes et vous dénicherez des stylos.
Les villages d’artisanat d’art
Mais, pensez à découvrir aussi d’autres facettes du savoir-faire briéron en vous promenant dans le village de Bréca. Vous y apprendrez le travail du chaume. Peut-être choisirez-vous d’écouter votre guide depuis un chaland en flottant lentement sur le canal. Ou bien déciderez-vous d’une balade en calèche ?
Si vous êtes fans des objets artisanaux, mettez le cap sur le village de Kerhinet, proche de Saint-Lyphard. Des expositions éphémères vous présentent toutes sortes de pièces, idéales pour des cadeaux souvenirs : vaisselle, bijoux, sel, etc.
D’autres villages d’artisans d’art en Bretagne existent bien entendu. Notamment à la Gacilly, à la Roche-Bernard ou à Rochefort-en-Terre, mais point de morta vous y attendra.
Visiter une entreprise artisanale en Brière, c’est se fondre dans les traditions séculaires d’une région forte en valeurs et en culture locale. Le tourisme artisanal reflète l’amour des Français pour leur patrimoine. Venir à la rencontre du morta et des couteliers de l’atelier JHP, c’est une expérience forte en émotions. Vous nous en direz des nouvelles.