Le Morta au JT de TF1 le 19 avril 2024. Anne-Claire Coudray pointe son projecteur sur le Morta. Un honneur pour l’atelier JHP, coutelier à Saint-André des Eaux, en Loire-Atlantique. Le reportage commence dans les marais de Brière, berceau de ce bois précieux que la coutellerie révèle avec ses manches de couteaux. Des pièces d’exception qui font la fierté des Français, titre le journal. L’équipe JHP reste humble. Fierté des Français, elle ne sait pas, de ses clients, cela en revanche, c’est sa mission ! Ce jour-là, la caméra capte Charlotte, Adeline, Aymeric, Jean-Henri (le créateur de l’atelier JHP) et Rio, l’élément indispensable de la fine équipe dans son périple au cœur du parc naturel régional. Accompagnons-les et découvrons cette richesse locale, le Morta. A star is born !
Le Journal télévisé de TF1 participe à l’extraction du Morta
Anne-Marie Blanchet et Sylvain Rolland suivent l’équipe Couteaux Morta dans les marais de Brière lors d’un après-midi d’extraction. Extraction de quoi, exactement ? Le Morta : un bois en cours de fossilisation issu de chênes des marais enfouis depuis 5 000 ans dans la tourbe briéronne. Cette dernière l’a protégé et nourri. La silice qu’elle contient lui a transmis son éclat noir ébène si unique, aux quelques reflets caramel. Le reportage montre que les couteliers et coutelières localisent les troncs à l’aide d’une sonde manuelle. Un bois « d’une grande noblesse, précieux et fragile dans l’état et qu’il faut aider à se réveiller tranquillement », nous explique Jean-Henri Pagnon. Manches en Morta et aciers de haute qualité, plus que des couteaux, il fabrique des objets à dimension émotionnelle particulière.
L’extraction du Morta : une activité réglementée
Le saviez-vous ?😉
Le mot Morta vient du patois briéron, on le retrouve dans la littérature, notamment dans le roman, La Brière, d’Alphonse de Châteaubriant paru en 1923 aux Éditions Grasset.
L’atelier JHP dans le Journal télévisé de TF1
La journaliste présente l’atelier JHP et précise que seul le cœur du bois sert à fabriquer des manches. En réalité, les couteliers exploitent 20 % de la matière. Les pièces trop petites servent pour la création de bijoux artisanaux. Aymeric rappelle qu’il faut 3 ans pour connaître la quantité de bois exploitable sur un tronc extrait. Chaque année, une vingtaine de troncs génère quelque 6 000 couteaux et ravit donc autant d’utilisateurs (fans de Couteaux Morta ou néophytes).
Brut de forge, inox ou Damas. Pliant ou fixe. Couteau de table unitaire ou en coffret, l’atelier JHP déploie des trésors d’imagination pour décliner les modèles de lames et de manches.
🔪 Lequel préférez-vous ?
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Couteaux Morta de table (x6)
580,00 € Ce produit a plusieurs variations. Les options peuvent être choisies sur la page du produit -
Couteau fixe Brut de forge compact
180,00 € Ce produit a plusieurs variations. Les options peuvent être choisies sur la page du produit -
Couteau fixe Damas compact
340,00 € Ce produit a plusieurs variations. Les options peuvent être choisies sur la page du produit -
Couteau Morta à pompe arrière
160,00 € Ce produit a plusieurs variations. Les options peuvent être choisies sur la page du produit
Le Morta au JT, panique à l’atelier JHP
L’équipe de couteliers et coutelières va devoir gérer la notoriété de cette star montante. Doivent-ils se reconvertir en agents impresarios ? Pas encore, pour le moment, leur souci principal reste de satisfaire leurs fidèles clients. Et ils sont nombreux. D’autant plus après ce type de reportage qui génère une avalanche de clics sur le site internet.
Imaginez la scène 🎥.
Nous sommes vendredi soir et tandis que le JT se termine et que le stress du lundi pointe son nez, que voit le spectateur ? Un reportage sur un trésor naturel de Brière qu’il pourrait tenir dès demain (disons après-demain 😉) au creux de sa paume. Ni une ni deux, il se connecte au site Couteaux Morta et découvre la magnifique collection de couteaux.
Vous connaissez la suite, il tombe sous le charme, ne sait que choisir puis se décide et passe sa commande.
Lundi matin, nos couteliers investissent l’atelier de leur énergie légendaire. Après l’extraction du Morta à force de bras et de sueur, c’est le retour au quotidien. Pour eux, c’est un début de semaine comme un autre. C’était sans compter sur l’effet papillon de ces quelques minutes d’émission.
À la lecture des commandes reçues, les cœurs s’affolent, les visages se figent, les découpes commencent, la scie chauffe, les colis s’empilent. Plus personne ne parle, chacun se concentre sur sa tâche.
Ceux qui nous connaissent savent qu’un tel scénario est impossible.
Travailler dur, oui !
Cravacher, toujours !
En baver, évidemment !
Dégouliner de sueur, normal !
Mais perdre sa bonne humeur, jamais !
Alors oui, l’équipe croule sous les commandes, mais rassurez-vous, c’est son activité préférée. Elle découpe, façonne, aiguise, emballe et expédie avec le sourire.
Les clients interrogés sur place insistent sur le caractère exceptionnel des couteaux Morta et leur parfaite prise en main. Des couteaux ? Pas seulement, ils sont aussi des objets de transmission. Chacun y mettra la valeur qui lui ressemble : tradition, beauté, amour, partage… Tout cela n’est plus du ressort du coutelier, le choix revient à l’utilisateur, vous !