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Randonneur, baroudeur, fan de bushcraft ou survivaliste, nous avons tous une bonne raison de nous munir du meilleur couteau de survie. Bivouac auprès d’une rivière, aventure en solitaire, autant d’activités outdoor auxquelles une lame de qualité apporte confort et sécurité. En pleine nature, tout geste nécessite un couteau : chasser, pêcher, cueillir. Comment bien choisir son couteau pour survivre parmi les éléments ? Commencez par penser à l’utilisation précise que vous en ferez. Puis réfléchissez à son ergonomie, à l’acier de la lame. Le souhaitez-vous fixe ou pliant ? Cet article vous guide dans ce monde périlleux de la coutellerie. Un univers où l’artisanat garde une place de choix.

Couteau de survie : à quoi sert-il ?

L’activité typique de survie revient surtout aux amateurs de grands frissons et aux militaires. Les premiers se donnent des défis comme s’extirper au plus vite d’une profonde forêt. L’équipement est alors déterminant pour défricher le chemin et avancer dans les meilleures conditions, tranchant les obstacles à chaque pas. Ces aventuriers des temps modernes recherchent des couteaux à lame robuste. L’ergonomie est primordiale, car le geste se veut rapide et efficace. Généralement, les couteaux de survie présentent des lames larges et résistantes aux chocs avec une émouture* plate ou scandinave. La qualité du tranchant est évidemment essentielle.

Le couteau Morta Trappeur a une émouture scandinave ce qui rend sa lame plus robuste, car légèrement plus épaisse qu’une émouture plate.

Pour permettre à son propriétaire de survivre dans un environnement menaçant ou simplement naturel, le couteau sert à :

🔪 fabriquer des pièges ;

🔪 couper des cordages, des branches ;

🔪 préparer le bois pour le feu ;

🔪 construire un abri pour la nuit ou contre la pluie ;

🔪 chasser, pêcher, cueillir et se nourrir ;

🔪 parer à toute urgence. En effet, détenir l’instrument de coupe parfait pour partager le fromage lors d’un pique-nique est vital à la survie de la bonne humeur générale 😉.

Son utilisation est polyvalente. Le couteau de survie peut être pliable ou fixe.

Le survivalisme compterait entre 100 et 150 000 adeptes en France. La proposition de loi n° 4212 est déposée en juin 2021 suite à un décès lors d’un stage de survie. Son but est d’encadrer le survivalisme et de lutter contre les dérives et les menaces associées. En juin 2022, l’Inspection générale de l’éducation, du sport et de la recherche rédige un rapport sur la sécurisation des stages de survie.

* émouture : partie de la lame qui s’amincit et rejoint le fil du couteau.

Le bushcraft : le mode de survie du XXIe siècle ?

Au quotidien, plus question de se défendre contre un animal sauvage ou un brigand des grands chemins. De nos jours, le couteau de survie sert davantage pour l’activité bushcraft. Ce mode de vie qui consiste à s’immerger pleinement dans la nature. La forêt répond aux besoins primaires de se nourrir, de s’hydrater, de s’abriter et de se réchauffer. Un aventurier moderne reconnaît les branchages idéaux pour allumer un feu. Il distingue les champignons vénéneux des comestibles. Il repère le gibier. Bref, il utilise les ressources naturelles pour sa survie. Pour autant, toutes ces activités outdoor nécessitent quelques outils et notamment un bon couteau.

Une des passions des amateurs de bushcraft est le woodcraft (décidément, ils aiment la langue de Shakespeare, God save the King !). Il s’agit de travailler le bois, de fabriquer des outils et des accessoires pour simplifier la vie en extérieur.

Quelques exemples de bricolages pour améliorer son bivouac et gagner en confort :

Ces baroudeurs attendent une lame plus courte et plus maniable, car elle permet à la main de rester proche de la pointe du couteau. Ce critère engendre une meilleure maîtrise du geste.

Les lames de couteaux bushcraft mesurent de 9 à 13 cm, la moyenne tourne autour de 11 cm.

Du bois à la sculpture, le couteau dessine l’imagination

Réglementation du port du couteau en France

En France, le port du couteau et des armes blanches en général est réglementé. Le législateur s’attarde sur les circonstances d’utilisation et différencie le port, de l’achat et du transport. Juridiquement, le couteau est une arme de classe D. Porter un couteau est donc interdit, sauf que !

Il est autorisé pour les personnes menacées de risques exceptionnels d’atteinte à la vie, les fonctions diplomatiques et certains métiers comme douanier, militaire ou policier.

D’autre part, la jurisprudence reclassifie le couteau de poche comme un couteau à usage alimentaire courant, son port est donc autorisé. En revanche, les forces de l’ordre peuvent le requalifier en arme si votre attitude est agressive. En fait, se promener en forêt avec un couteau pliant est une activité normale. Infiltrer subrepticement une manifestation coiffé d’une cagoule et votre couteau pointe en avant sera considéré dangereux pour la sécurité publique.

Le port du couteau en vidéo, vous verrez, c’est beaucoup plus marrant ! Même moi, à chaque fois que je regarde, je rigole ! Et comme si cela ne suffisait pas, on vous offre le bêtisier à la fin.

Différences entre un couteau normal et un couteau de survie ?

Les couteaux de chasse et de survie présentent des lames d’une moyenne de minimum 10 cm, même si certaines ne mesurent que 7 cm. Elles permettent tant la fabrication des pièges, le dépeçage du petit gibier, que la frappe, le découpage ou le creusage. Souhaitez-vous chasser le mammouth ou le lapin nain ? 

Le couteau Morta pompe arrière a une lame de 9,6 cm.

Finalement, normal ou survie, la limite se trouve précisément là où vous le décidez. Pour certains, trancher son steak chaque midi est une question de survie. Pour d’autres, camper en forêt amazonienne parmi les reptiles et autres prédateurs est chose normale. Allez donc comprendre la logique !

Le photographe aventurier Erwan Balança témoigne de sa vie de baroudeur. Il a littéralement craqué pour le modèle fixe Trappeur. Il ne s’en sépare jamais lors de ses nombreuses escapades. Il nous raconte ses épopées (parfois périlleuses), ses soirées bivouac et comment son couteau Morta l’accompagne même en canoë. Sa lame de 10 cm écaille, vide le poisson et coupe les branches pour alimenter le feu. Elle s’assure aussi que l’entrecôte ne s’échappe pas 😉! La preuve en image 👇.

Un feu de camp déguisé en barbecue (ou l’inverse 😜), est-ce question de survie ou situation normale ? À vous de nous le dire.

Lire l’article : Erwan Balança et son couteau Trappeur

Comment choisir le meilleur couteau de survie : les critères importants

Couteau fixe ou couteau pliant

Les couteaux fixes sont réputés pour avoir une meilleure capacité de coupe et une plus grande résistance. En réalité, la qualité du couteau réside dans les matériaux utilisés et dans sa fabrication. Le choix entre couteau fixe ou pliant relève davantage de vos goûts et de vos envies. Le couteau pliant tient dans la poche ou dans un étui qui s’accroche à la ceinture. Le couteau fixe se glisse dans un fourreau ou une trousse de rangement qui trouve sa place dans le sac à dos.

Pour cueillir un magnifique cèpe, vous avez largement le temps d’ouvrir votre sacoche. Si une seule et dernière tranche de saucisson reste sur la planche à pique-nique, vous serez plus rapide avec un couteau de poche. À vous de voir.

L’acier de la lame

Les amateurs de bushcraft ou de sport de survie préfèrent les lames inoxydables. Logique puisqu’ils utilisent leur couteau en extérieur. L’acier doit parfaitement résister à la corrosion.

Nous vous proposons donc des couteaux avec une lame en acier Damas (RWL34 et PMC27) ou brut de forge en acier carbone (90MCV8).

Les reflets moirés de l’acier Damas apportent une dimension originale et raffinée. L’aspect brut de forge respire l’authenticité.

La lame de notre couteau modèle Trappeur est fabriquée en acier inoxydable N690. Courte et robuste, elle convient aux travaux difficiles.

La dureté de l’acier

La dureté importe aussi. Que la lame se brise au moindre obstacle n’aidera pas notre aventurier. Une dureté de 59 HRC sur l’échelle de Rockwell pare aux principaux dangers de la vie outdoor.

Les couteaux Morta en acier Damas offrent une dureté de 59 HRC.

Le modèle Couteau Morta à pompe arrière brut de forge : une dureté de 59 à 60 HRC. Il existe aussi en version Damas.

L’ergonomie

L’ergonomie est primordiale. L’utilisateur doit impérativement faire corps avec son couteau pour plus de dextérité et de précision. Une bonne prise évite de déraper et de se blesser.

Cette sensation reste personnelle et subjective. Nous ne saurions mieux vous conseiller que d’essayer les différents modèles, si vous passez dans notre coutellerie. La taille de la paume de la main influence la perception. Nos collections se déclinent en format mini, standard ou XL.

L’équilibre du couteau est important pour des gestes précis. Un artisan coutelier s’assure toujours de l’harmonie entre le poids du manche et celui de la lame.

Le budget

Le prix du couteau varie selon les matières utilisées. Ainsi, comment comparer un couteau à manche en plastique avec un couteau de survie en bois noble ? À vous de juger le bon rapport qualité/prix. Cela dépend aussi de l’utilisation que vous en ferez.

À l’atelier JHP, nous fabriquons des couteaux conçus pour durer. Nos fidèles clients portent sur eux leur couteau pliant aussi souvent qu’ils le peuvent. Des cuisiniers étoilés comme Éric Guérin l’utilisent quotidiennement. Pour ma part, mon couteau de poche ne me quitte jamais.

Les erreurs à éviter avec un couteau de survie

Mal entretenir son couteau

Les couteaux outdoor (de survie ou bushcraft) servent, quelle que soit la météo. Vous imaginez un aventurier ne pas sortir de sa cabane pour chasser parce qu’il pleut ?

Donc la lame comme le manche peuvent prendre l’humidité. 

🔪 Nettoyez impérativement votre lame pour éliminer toute trace d’eau. Même si l’acier est inoxydable, mieux vaut le garder aussi sec que possible. Votre lame gardera son bel éclat d’origine.

🔪 Le bois n’aime pas l’eau, le Morta ne la supporte pas. Essuyez-le avec un chiffon doux et sec. De temps en temps, vous pouvez le nourrir avec un peu de cire d‘abeille naturelle.

🔪 La fréquence de l’affûtage dépend de l’acier et de votre utilisation. Chez Couteaux Morta, nous conseillons la pierre naturelle. Nous vous expliquons tout dans cette vidéo.

Points d’attention lors de votre achat

🔪 Choisir un couteau trop grand ou trop lourd. N’oubliez pas que ce couteau est voué à voyager, et c’est vous qui le portez. Pensez aussi au confort de votre poignet.

🔪 Négliger la qualité de l’étui. Un fourreau percé ou dont les coutures craquent laisse passer la lame au risque de vous couper. Un système de fixation défectueux ou fragile peut vous gêner lorsque vous marchez. 

🔪 Acheter au moins cher. Bien sûr, le budget est un critère incontournable. Pour autant, économiser sur la qualité d’un couteau signifie : faible durabilité, casse facile, mauvais tranchant, lame qui s’émousse. Si vous aimez les activités en extérieur, misez sur un couteau artisanal qui vous accompagnera toute votre vie.

🔪 Réfléchissez bien à l’usage principal auquel vous le dédiez. Cela vous indiquera le meilleur choix entre couteau fixe et couteau pliant.

🔪 Ne pas essayer les systèmes de verrouillage et d’ouverture/fermeture. Le couteau Morta à Pompe arrière (back lock) propose un mécanisme de verrouillage sécurisé. Venez le tester en atelier !

🔪 Sous-estimer les points expliqués dans le paragraphe précédent : l’acier de la lame, la dureté de l’acier, l’ergonomie.

Où commence la notion de survie ?

Un couteau de survie, c’est bien plus qu’un simple outil : c’est un compagnon de route pour les moments où chaque geste compte. Nul besoin de bivouaquer sur le pic de l’Everest ou de traverser la Cordillère des Andes, l’aventure se trouve au bout de chaque chemin. Posséder un couteau de survie ou non n’est pas tant ce qui importe. Car, ce n’est pas le couteau qui crée l’aventure. C’est la situation exceptionnelle qui transforme un couteau ordinaire en un allié essentiel. 

En forêt, en randonnée ou confronté à un imprévu, le couteau que vous avez sous la main devient votre couteau de survie. Cueillir l’énorme champignon que vous n’attendiez plus, couper une branche qui vous barre la route vers de magnifiques fleurs des champs ou encore épater votre petite amie en lui évitant de s’écorcher les chevilles dans les ronces. Voici quelques moments de vie typiques où un détail devient une question de survie.

Ce qui compte dans le couteau, c’est sa robustesse, sa fiabilité et surtout votre capacité à en tirer le meilleur parti en toute situation, extrême ou non.

Un couteau de survie peut-il être une œuvre d’art ? L’artisanat vous répond

Pourquoi différencier le beau de l’utile ? La survie fait appel à nos instincts primaires de défense, d’alimentation, de protection. Nous intégrons là la partie limbique de notre cerveau et ses dimensions émotionnelles. Alors quitte à vibrer, faisons-le avec panache !

C’est précisément la mission des artisans d’art français. Fabriquer (souvent à la main) des objets :

Pour notre part, à l’atelier JHP, nous fabriquons des couteaux avec un manche en bois vieux de 5 000 ans : le Morta. Ce bois local et unique offre une noblesse à votre couteau. Que vous l’utilisiez comme couteau de survie, de bushcraft ou de randonnée, son manche vous procure un sentiment de sécurité. Sentir le bois poli au creux de votre paume vous donne confiance. Sécurité face aux dangers, certes. Mais aussi une confiance en vous et en la vie.

Si le bois a survécu 5 millénaires enfoui dans la tourbe de Brière, il devrait résister à quelques aventures bucoliques.

Et le couteau de survie devient une œuvre d’art !

Si c’est pour un cadeau, alors rehaussez le manche de 3 mini incrustations d’ivoire de mammouth ou d’un liseré bleu en fibre vulcanisée. Vous avez bien dit beauté, non ?

Et pour rendre le couteau absolument unique, personnalisez-le ! Message, pictogramme, prénom, etc. 

Qu’est-ce que l’heureux propriétaire aura envie de lire lorsqu’il sortira sa lame, seul au fin fond de la forêt ? Là encore, laissons à l’émotion toute la place qu’elle mérite.

Nos meilleurs conseils pour personnaliser un couteau

Nous espérons vous avoir fourni les clés pour choisir au mieux votre couteau de survie. Une fois que vous aurez pesé le pour et le contre de chaque argument, n’oubliez pas une dernière chose : vous faire plaisir.

Nos Sources :

Le survivalisme : le site National Geographic 

Article rédigé par la plume affûtée de Christelle Lorant 🪶

Les questions clés

  • Quels sont les critères pour choisir son couteau de survie, adapté au bushcraft ?

    Pour sélectionner le meilleur couteau de survie pour le bushcraft, il est primordial de prendre en compte plusieurs aspects.

    1. Choissiez une lame en acier inoxydable ou en acier à haute teneur en carbone pour garantir sa résistance et sa durabilité.
    2. Préférez une lame fixe pour sa solidité et sa fiabilité lors de tâches exigeantes comme couper du bois ou fabriquer des abris.
    3. Optez pour la longueur de la lame, idéalement entre 9 et 13 cm, nécessaire pour assurer une bonne maniabilité.
    4. L’ergonomie de la poignée doit offrir une prise en main sûre et confortable, adaptée à la taille de votre main, pour une utilisation prolongée sans inconfort.
  • Pourquoi la qualité de l'acier est-elle importante pour un couteau de survie ?

    La qualité de l’acier d’un couteau de survie est essentielle, car elle affecte directement la performance et la longévité de la lame. Les aciers inoxydables, tels que le N690, sont appréciés pour leur résistance à la corrosion, ce qui est important pour une utilisation en extérieur.

    Les aciers à haute teneur en carbone sont réputés pour leur capacité à conserver un tranchant aiguisé plus longtemps.

    La dureté de l’acier doit excéder 56 HRC sur l’échelle de Rockwell pour résister aux contraintes des activités de survie sans risque de bris ou de déformation.

  • Comment l'ergonomie influence-t-elle l'utilisation d'un couteau de survie ?

    L’ergonomie d’un couteau de survie est primordiale pour assurer une utilisation efficace et sécuritaire. Une poignée bien conçue permet une prise en main ferme et confortable, réduisant le risque de glissement et de blessures accidentelles.

    La poignée doit être adaptée à la taille de la main de l’utilisateur et offrir un bon équilibre avec la lame pour des mouvements précis et contrôlés.

    Dans le cas de tâches délicates comme la sculpture ou la préparation de nourriture, une ergonomie soignée permet d’augmenter la précision tout en diminuant la fatigue.

  • Quels sont les points à vérifier lors de l'achat d'un couteau de survie ?

    Lors de l’achat d’un couteau de survie, il est important de ne pas choisir un couteau trop grand ou trop lourd, car il doit être facile à transporter et à manier, notamment lors de longues randonnées ou d’activités en plein air.

    La qualité de l’étui est également importante ; il doit protéger la lame et être équipé d’un système de fixation solide pour éviter tout accident.

    Nous vous recommandons d’éviter les achats économiques aux dépens de la qualité, car un couteau de survie est un investissement dans votre sécurité et votre efficacité lors d’activités outdoor.

  • Quel entretien est recommandé pour conserver la qualité d'un couteau de survie ?

    Un entretien approprié est essentiel pour maintenir la performance de votre couteau de survie. Pour cela, nettoyez la lame après chaque utilisation pour éliminer les résidus et l’humidité, ce qui est important même pour les aciers inoxydables.

    Appliquez régulièrement de la cire d’abeille sur les manches en bois pour les protéger de l’humidité et des éléments. L’affûtage doit être effectué avec une pierre naturelle, plus respectueuse de l’acier de votre couteau, pour conserver un tranchant optimal.

    Enfin, un affûtage régulier, proportionnel à la fréquence d’utilisation et au type d’acier, garantira que votre couteau reste prêt à faire face à toutes les situations de survie.

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