Bienvenue au club d’affaires Atlantique
Le jeudi 18 avril dernier, en fin de journée, l’atelier JHP reçoit le club d’affaires Atlantique pour une petite présentation de l’activité de coutellerie. Quelques fines bulles accompagnées de bonnes blagues servent de toile de fond pour une soirée à la cool, mais structurée. Oui, quand même…😉 Quelque vingt invités découvrent l’histoire du Morta et la manière dont ce chêne des marais vieux de 5 000 ans se transforme en manches de couteaux. Quel plaisir de rencontrer de nouvelles personnes et d’en retrouver d’autres !
La fameuse vidéo de la cuisine du film Léon
Parmi cette joyeuse troupe, nous faisons la connaissance de Séverine AVIGNON, directrice du cinéma Cinéville de Saint-Nazaire. Oui, j’insiste « de Saint-Nazaire », vous verrez que ce détail a toute son importance 🙄.
Comme souvent, nous présentons notre désormais célèbre vidéo dans laquelle apparaît la cuisine, décor authentique du film Léon de Luc BESSON avec Jean RENO et Natalie PORTMAN. Toujours autant de succès ce court métrage ! Cuisine qui, dans les faits, se trouve dans notre atelier. Eh oui, tous les matins, nous buvons notre café avec Natalie et Jean… enfin, presque !
« Séverine m’a alors interpellé », déclare Jean-Henri PAGNON. Visiblement sous le charme de nos bêtises collectives, elle invite toute notre petite équipe à l’avant-première du film Frères d’Olivier CASAS avec Mathieu KASSOVITZ et Yvan ATTAL.
Une histoire vraie, extraordinaire… dont je vous parle plus bas. Un peu de patience…
Rendez-vous pris donc, le 25 avril au cinéma pour une soirée qui s’annonce magnifique.
Une soirée d’avant-première qui commence mouvementée
Séverine nous conseille d’arriver dès 19h30, afin de profiter pleinement et dans de bonnes conditions du lancement du film.
Évidemment, j’insiste lourdement auprès des membres de l’équipe sur l’importance de la ponctualité pour ce moment privilégié qui nous est offert.
À 19h30, nous voilà sur place. Mais, je dois admettre que je suis surpris du peu de monde présent au cinéma. Vers 19h40, nous demandons au jeune homme qui tient le stand de friandises où se trouve Séverine avec qui nous avons RDV.
« Qui ? » 🤔 dit-il.
« Séverine, enfin ! »😳
Imaginez un peu le froid intersidéral qui traverse mon esprit et glace mon échine à ce moment précis. #MomentDeSolitude.
La main fébrile, je dégaine mon téléphone et consulte mes mails et là… je m’aperçois que je me suis simplement trompé de cinéma. My God ! Nous sommes à Guérande et non pas là où l’on nous attend : Saint-Nazaire. Vous comprenez la force du détail, maintenant ?
Je sais qu’il est difficile d’imaginer un remake de « TAXI 4 » avec un vieux Defender, mais je vous prie de croire que là, nous en sommes très proches. Il nous reste moins de 20 minutes avant le début du film !
Finalement, à 20h00, nous prenons place, haletants et l’air penaud (en ce qui me concerne du moins 😉).
À l’écran, nous découvrons, émerveillés, nos clips que Séverine a récupérés sur le site web, pour les diffuser devant 300 personnes. Quel pied de retrouver la fameuse cuisine de Léon sur grand écran !
Frères : le synopsis
Quant au film, c’est une histoire extraordinaire. Une belle aventure racontée avec le cœur et qui narre le destin fou de deux frères livrés à eux-mêmes pendant 7 ans, dans la forêt, alors qu’ils n’étaient encore que des garçonnets. L’histoire vraie de Patrice (aujourd’hui décédé) et de Michel DE ROBERT, ce dernier présent lors de l’avant-première à Saint-Nazaire.
Deux petits garçons de 5 et 7 ans, abandonnés par leur mère en 1948, s’enfuient dans la forêt. Ils vont y survivre pendant sept années et tisser un lien qui les unira à jamais. Des décennies plus tard, les deux frères quittent tout pour se retrouver. Mais le passé et les secrets les rattrapent, même à l’autre bout du monde.
Deux grands acteurs du cinéma français abordent avec naturel et précision la puissance d’une relation fusionnelle née de l’enfance dans les années d’après-guerre. Un amour inconditionnel que seuls eux deux peuvent comprendre.
📰 Des moments de vulnérabilité où la tristesse, la nostalgie et l’amour fraternel se mêlent », selon Dernières Nouvelles d’Alsace.
📰 Un fascinant fait divers datant de l’après-guerre fait aujourd’hui l’objet d’un film bouleversant, selon Sud Ouest.
Michel DE ROBERT : le frère aîné
Dans les années 50, les hivers sont beaucoup plus froids qu’aujourd’hui. Vous vous endormez l’un dans l’autre, parce qu’il n’y a pas d’autre solution que de se donner la chaleur à l’un et à l’autre. Vous n’avez pas l’impression de lui dire « serre-moi pour que je te réchauffe ». C’est plus important que ça. C’est « je te serre contre moi pour que tu vives », se souvient Michel.
Des couteaux pour sceller la rencontre
En fin de séance, sur l’initiative de Séverine, j’ai eu le plaisir de remettre à Olivier CASAS et Michel DE ROBERT un couteau Morta à chacun. Pour Michel, le couteau est un objet singulier, car durant les années passées avec son frère, il représentait le prolongement de sa main. Un objet aussi simple qu’indispensable. Un objet authentique et fidèlement lié à son propriétaire.
Nous avons tous été très émus par ce film. Nous avons été également très touchés par les échanges que nous avons eus avec Michel et Olivier.
Nous remercions chaleureusement Séverine pour cette belle soirée et ces formidables moments de partage et de rencontres, mais aussi de rires et de complicité 😊.