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Ce produit a plusieurs variations. Les options peuvent être choisies sur la page du produit
L’apparence de
l’acier Damas
Unique par son originalité visuelle, l’acier Damas est, de nos jours, un must pour les couteaux haut de gamme. On le retrouve aussi dans les pièces de bijouterie. Pour le fabriquer, plusieurs procédés existent : la forge classique ou la métallurgie des poudres. Cette production d’alliages métalliques effectuée par frittage combine les aciers RWL34 et PMC27. Son aspect mat typique et ses célèbres motifs moirés en forme d’arabesques le rendent reconnaissable entre tous. L’association avec le morta révèle encore davantage son côté hors-norme.
Les avantages
d’une lame en Damas
Au-delà du plaisir d’un acier proche de l’œuvre d’art, la lame d’un couteau Damas offre une résistance sans faille. La répartition des imperfections de l’acier et la présence de carbone rendent la lame damassée d’autant plus solide (dureté de 60 HRC Rockwell). Elle permet un tranchant inégalé d’où l’engouement des chefs cuisiniers et autres amoureux du couteau artisanal. Inoxydable, la Damas sied aux couteaux de cuisine, couteaux de poche ou de table. Couteaux Morta le décline en modèles pliants, mini ou XL.
L’entretien d’une lame en Damas
Un affûtage tout en douceur
Rien de plus simple. Une pierre à affûter naturelle ou un fusil aiguise parfaitement le fil de la lame Damas pour un tranchant optimal et respectueux de la qualité de l’acier inoxydable. Pour la nettoyer, optez pour un peu d’eau savonneuse et essuyez à l’aide d’un torchon ou d’un chiffon sec. À l’inverse, le manche en morta préfère éviter le contact de l’eau. Comprenons-le, après 5000 ans enfermé dans la tourbe briéronne, ce bois précieux aspire à une vie de labeur loin de toute humidité.
La pierre est en vente sur ce site. Vous la trouverez en accessoire de votre couteau.
En savoir plus sur nos Couteaux Damas
L’histoire de l’acier Damas
Une origine du nom encore floue
Les discours divergent quant à l’origine du nom Damas. Cependant, malgré les croyances populaires, l’acier damassé fabriqué par superposition de couches ne viendrait pas de Syrie, mais d’Iran. L’appellation Damas proviendrait pourtant de son aspect d’arabesques moirées semblable aux étoffes de la ville éponyme. Les épées des Maures pendant les croisades effrayaient et fascinaient nos soldats qui leur attribuaient un pouvoir mystérieux. Le Damas devient légende. Sa notoriété va-t-elle concurrencer l’image du morta ? Non, bien sûr, au contraire, ces deux matières se subliment mutuellement.
Deux apparences distinctes
À l’origine, deux types d’apparences Damas existaient. La première originaire d’Inde, appelée Wootz, naissait de la cristallisation du métal riche en carbone. Extrait du minerai de fer brut, il se formait avec la méthode du creuset. Nombre de poignards et d’épées furent créés à partir des lingots d’acier Wootz.
Le Damas de corroyage, quant à lui, prenait sa forme dans les diverses couches d’acier soudées. Le forgeron dessinait, lui-même, les motifs grâce à la technique de forge libre. L’œil nu ne savait pas différencier les deux procédés.
Le savoir-faire se perd
La fin du XVIIIe siècle sonne le glas de la fabrication en acier damassé. Les avis divergent quant aux raisons. On parle d’épuisement du minerai, de fermeture des routes commerciales, d’autres avancent l’argument d’un savoir-faire ancestral perdu. À ce stade, les Européens ne parviennent toujours pas à reproduire de tels dessins.
L’époque moderne redonne naissance à l’acier de Damas
Mais les progrès de la métallurgie le ramènent à la vie lorsque l’alchimie laisse la place à la science et qu’apparaissent de nouvelles méthodes de travail de l’acier. Jean Robert Bréant, inspecteur des titres à la monnaie de Paris, fut le premier en 1821 à reconstituer des lingots de wootz grâce à la pratique du corroyage et à la découverte de la teneur en carbone des métaux. S’ensuivent alors les techniques de soudure à chaud et martelages de plusieurs couches d’acier. On parle désormais de Damas soudé ou Damas de corroyage.
Il faudra cependant attendre le XXe siècle pour réellement maîtriser la compréhension des procédés.
La coutellerie s’empare de l’acier Damas
Fort de sa richesse historique et de ses qualités exceptionnelles, l’acier Damas trouve tout naturellement une place de choix dans l’art de la coutellerie, notamment artisanale. L’atelier JHP propose une lame Damas en RWL34 – PMC37 – Dureté 59 HRC sur 3 catégories de couteaux faits main, les couteaux pliants, les couteaux fixes et les couteaux de table. Fabrication française, please !
Mini, ne vous y fiez pas ! Ce canif tient les mêmes promesses que ses grands frères. Ce petit couteau se faufile partout, dans votre poche ou dans un tiroir. En cuisine ou à l’extérieur, faites-en votre compagnon du quotidien. Il coupe le souffle par sa redoutable efficacité. Votre nouveau meilleur ami ne pèse que 100 grammes.
Couteau pliant Morta massif Damas
Pliant, oui, mais Damassé ! D’une gamme multifonction, il officie comme un grand : à la table du cuisinier, dans la main du pêcheur ou dans la poche du chasseur. Et le cueilleur alors ? Dans le panier à champignons bien sûr ! Sa lame inoxydable ne craint pas le givre matinal. À offrir en toute circonstance. Sera-t-il le premier couteau de votre protégé.e ? Demandez conseil à votre meilleur artisan coutelier.
Couteau pliant Morta massif Damas XL
L’aîné de la collection des couteaux pliables rend hommage aux anciens grands pliants de chasse de Thiers. Il ravit les amateurs nostalgiques des belles matières. La combinaison d’une lame au procédé ancestral avec un bois vieux de 5 000 ans ne peut que sublimer l’art de la tradition.
Couteau fixe Damas compact
Savourez l’alliance de l’efficacité de la lame Damas et du couteau fixe compact. Sa taille vous permet de l’emporter partout. Pique-nique, bricolage ou sortie en forêt, que choisirez-vous ? Proposé avec ou sans étui en cuir pour une prise en mains en toute sécurité. Idéal pour trancher les avis lors des repas entre amis.
Couteau fixe Damas XL
Modèle fixe pour œuvrer en cuisine, ses 12,5 cm de lame tranchent dans le vif tout ce qui se présente sur la planche à découper. Son manche en bois généreux nourri à l’huile végétale (comme tous les couteaux Morta) se patine à votre paume au fil de l’utilisation.
Couteau de chef Damas
Ce magnifique modèle trouve sa place parmi les plus étoilées des grandes cuisines. Il coupe aussi vite que l’art culinaire le permet. La qualité de la lame en inox n’a d’égale que le confort de son manche en morta pour une ergonomie de chef ! Les meilleures lames habillent les meilleurs couteaux.
Couteaux de table « Prestige » à lame Damas
Rendez votre couvert unique et honorez vos hôtes avec ce coffret de couteaux de table de la gamme « Prestige ». Dans ce set présenté en un écrin en bois artisanal, les six lames s’alignent au rythme de vos envies. Le manche en morta met en lumière la beauté ancestrale de cet acier mystérieux pour une totale harmonie des matières. Vous en voulez encore plus ? Optez pour le coffret de luxe.
Couteau artisanal personnalisé à souhait
La touche finale décorative à votre goût
Les couteaux Morta se parent de leurs plus beaux atours pour le bonheur des propriétaires amoureux de matières nobles : incrustations en ivoire de mammouth ou liseré bleu en fibre vulcanisée. Avec le morta, ces touches de fantaisie marient les éléments millénaires. Ces options sont disponibles sur tous les modèles pliants, ainsi que sur les couteaux fixes compacts et XL.
La gravure du prénom
Comment rendre un couteau Morta unique entre tous ? Offrez un cadeau entièrement personnalisé. En plus des options d’incrustations, vous pouvez faire graver les couteaux pliants selon 4 typologies différentes pour une finition parfaite et irremplaçable.
L’étui en cuir
Envie de donner encore plus de cachet ? Ajouter l’étui fourreau en cuir pour un chic supplémentaire et une sécurité optimale. Fabriqué à la main dans notre atelier, il protège la lame et votre main.
Quels avantages présente l’acier Damas en coutellerie ?
L’acier Damas issu de la métallurgie des poudres suit un schéma de production bien contrôlé composé de cinq étapes : point de fusion, atomisation, remplissage d’une capsule, soudure et compression isostatique à chaud. On parle de frittage, procédé selon lequel on chauffe la poudre sans l’amener à la fusion (d’où le terme « point de fusion »).
Ce procédé au grain extrêmement fin et régulier confère à l’acier :
un tranchant d’une excellente tenue ;
un aiguisage facilité ;
une meilleure résistance à la corrosion ;
une homogénéité des aciers grâce à une parfaite répartition des carbures ;
une propreté, entendez, une absence d’inclusions ;
une haute ténacité (résistance aux fissures).
Les autres couteaux en Damas
Outre les mains de grands chefs ou de cuisiniers amateurs, le couteau original en damas séduit nombre d’amoureux de fines lames. On le retrouve dans tous les grands noms de la coutellerie artisanale, sur les couteaux Laguiole, les couteaux de cuisine japonais, comme le katana ou français (Aveyronnais). Le Damas devient un véritable patrimoine vivant. Il s’invite aussi dans l’armurerie ou les couteaux de chasse.